Sur le divan.
Je n'ai pas vraiment l'habitude de me raconter au travers de ce blog, même si parfois avec une pointe d'humour, je livre un peu de moi. Normalement je préparotte mes billets le dimanche. J'ai depuis quelques temps trouvé un rythme de publication de 2 billets par semaine qui est à peu près compatible avec mon activité professionnelle et ma deuxième vie du "après le boulot".
Dimanche dernier quand je me suis posée pour écrire mes billets, j'ai ressenti le syndrome de la page blanche. La page blanche, cauchemar de tous les écrivains, de tous les créateurs.
Trouver le mot juste à coucher sur la page, les pensées au bout de la main. Les mots glissaient et ont fini par s'enliser.
Te parler de ma dernière recette apéro-tapas, de la petite box "L'occitane" qui sent bon le Sud, de la victoire des Chouchous en coupe d'Europe qui m'a émue aux larmes et cette qualification en demi du TOP14, du vernissage que je prépare pour dans 10 jours, du sport que j'ai repris intensémment, de ma soirée zumba, et mes dernières petites breloques pour Pierrette, Paulette et Jacquette...
Rien de tout ça au final ne trouvait les mots de l'inspiration, j'ai finalement abandonné : semaine dernière = 0 billet !
Et aujourd'hui....
L'hiver dernier, j'ai été très fatiguée, je me suis réveillée un matin avec une crise d'angoisse qui m'a totalement engloutie et laissée sur le carreau pendant presque 2 mois avec au passage quelques bien tristes nouvelles afin de tester ma résistance ! Aujourd'hui je vais mieux, j'ai changé ma façon de voir les choses, J'AI changé ! Parce que si ce n'est
pas nous qui le faisons, notre entourage ne le fera pas et au final on en souffrira jusqu'à ne plus pouvoir en respirer !
J'ai le sentiment depuis 2 semaines que ce blog me pose soucis, une contrainte que j'ai du mal à gérer. J'ai conscience que rien, ni personne ne m'oblige à publier, si ce n'est moi...mais je crois simplement que l'envie s'envole.
Je ne sais pas quoi faire ni comment accueillir ça, laisser du temps, continuer, arrêter...et surtout la question, à quoi cela sert-il ? Ecrire des billets, prendre des photos, remuer le tout pour que la sauce prenne, prend du temps...j'ai déjà lu ces mots des centaines et des centaines de fois sur d'autres blogs...
En résumé, je suis partagée entre le vous et le moi, et je ne sais quoi en faire...
Le syndrome de la page blanche est-il vraiment issue d'une crainte, ou d'un manque d'imagination, d'inspiration ? Ou la simple appréhension de se jeter dans le vide ? Ignorant dans ce paradis rose où se situe avec précision, le mot de la fin...